L’atelier du matin, proposé et animé par Max Disbeaux, s’ouvre sur une question à priori simple : « est-ce que vous aimez le rap ? » La réponse est majoritairement négative. Le but de ce moment d’échange a pour but de découvrir le rap autrement, à travers les images et les flows, et de comprendre comment se créé un clip de rap.
Dans un premier temps, les groupes observent un clip de rap qui leur a été attribué, des morceaux de Kaaris et de PNL. Ils partagent leurs premières impressions, et récoltent leurs réactions à chaud sur un enregistreur vocal. Des références sont souvent présentes dans les clips, explique Max Disbeaux, et chacun peut avoir sa propre interprétation : des références visuelles à Charlie Hebdo, à James Bond, à des œuvres d’art, ont été ressenties dans les différents clips.
Chaque groupe passe ensuite à l’analyse du clip en profondeur, accompagné par Baris et Adam, vidéastes et membres de l’association Obella. Les séquences spécifiques sont décrites : les plus marquantes, les moins comprises, les plus riches en références. Les idées se confrontent, les points de vue diffèrent. Certains passages font écho à la transgression, la place des jeunes, à la représentation des rappeurs dans les cités, et font réagir.
Après l’échange, les participants sont invités à garder une trace de leurs discussions : grâce à un logiciel, les groupes réalisent un montage vidéo, reprenant les scènes marquantes des clips, et y intègrent des commentaires vocaux qui ont été enregistrés au préalable.
L’échange est un succès : à la fin de l’atelier, les intervenants partagent leurs dernières créations personnelles, et les discussions tournent autour de la culture rap, et des activités de chacun.
Déborah Schuké
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